Petit sortilege sans pretention

Petit sortilege sans pretention

Fleurs de douleurs

 

Des chagrins ne quittent pas l'esprit, qu'on oublie

Des chagrins comme des coups que l'on croit partis

Et puis ils se diffusent en fleurs sauvages et noires

Pour occuper la place d'une rage, d'un désespoir

 

Qu'importe le bois, le pré de l'efflorescence

Sa force, sa forme, sa nature, son essence

Dans le corps où il grandit, ce cancer du cœur

Il est le fruit terrible d'un instant où l'on meure 

 

Où l'on meure frappé et on se relève quand même

Où l'on se relève, mais l'instant nous enferme

Cet instant qui incube le germe d'une fleur noire

 

Qui gère ses chagrins, sa colère, sa douleur

Jardine ses humeurs, caresse d'autres cœurs

Tient alors la mort en laisse, sarclant ses fleurs noires



05/10/2016
11 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 57 autres membres