Fleurs de douleurs
Des chagrins ne quittent pas l'esprit, qu'on oublie
Des chagrins comme des coups que l'on croit partis
Et puis ils se diffusent en fleurs sauvages et noires
Pour occuper la place d'une rage, d'un désespoir
Qu'importe le bois, le pré de l'efflorescence
Sa force, sa forme, sa nature, son essence
Dans le corps où il grandit, ce cancer du cœur
Il est le fruit terrible d'un instant où l'on meure
Où l'on meure frappé et on se relève quand même
Où l'on se relève, mais l'instant nous enferme
Cet instant qui incube le germe d'une fleur noire
Qui gère ses chagrins, sa colère, sa douleur
Jardine ses humeurs, caresse d'autres cœurs
Tient alors la mort en laisse, sarclant ses fleurs noires
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 57 autres membres