Balade au calme
Peux-tu suivre mes pas ?
Et te laisser guider par le son de ma voix ?
Et si tu oubliais un instant tes yeux,
pour les laisser se reposer
en tournant ta volonté à l’intérieur,
Viens avec moi cheminer
Nos pensées aguichées par un chemin vibrant de lumières,
de lignes assemblées en poèmes éphémères
Le poète c’est toi,
ton esprit et ton rêve doucement posés sur ma voix
Sous la plante de pieds
la caresse moelleuse d’une mousse tendre, pousse
Ton corps s’en souvient fraîche et douce,
laisse-là te reprendre
L’odeur de la terre et le souffle des arbres accueillent ton esprit,
il se pose et se calme
Peut-être qu’il me suit
La clarté orange d’un jour qui prend fin, glisse
adoucit les vallées de ton front,
s’il se laisse détendre
Inspire
la lumière pour éclairer là ton âme,
cela ce peut puisque tu rêves
les sons, la musique d’un charme touche subtilement le sésame,
là où tu marches et chantonne,
peut-être que ton cœur fleuri
C’est doux comme un vent chaud,
ce ru argenté qui glousse en rire d’eau
chahutant les pierres
Il y a dans l’air une main amie qui effleure ta nuque et te dis
un appel te porte mais tu décides du voyage
regarde les souvenirs de soie les bonheurs d’autrefois ici ils vivent pour toujours
Peut-être un sourire vient-il te parler d’amour
La mousse toujours s’écrase sous ton pas,
du sable sur la rive du ruisseau, t’attendra,
les jeux de lumière entre les branches enlacées jouent à cache- cache
et la mousse s’efface
une herbe confortable à présent te câline
les arbres restent dans ce bosquet derrière toi
au loin ton regard cueille l’arc-en-ciel de tes choix,
tu peux tout faire respire
et faufile toi dans l’air
étend les ailes de ton imaginaire,
inspire
et rappelle-toi la fraîcheur de l’eau sur ta peau quand le soleil pèse trop lourd,
expire encore
et ton corps de guimauve attire la gravité,
mais ici rien est grave tout est loin dans un temps que tu délaisses
passé ou avenir sont des concepts,
tu es ici dans l’éternité de l’instant fait durer ton rêve
respire fait durer ton rêve,
respire et dors encore un peu
dans cet écrin hors du monde,
dans ton monde investi, garde-le près de toi, par une porte voisine facile d’accès
à présent que le songe t’appartient,
à présent qu’il a la texture, la lumière, la couleur, les odeurs de ton choix,
j’en retire ma voix.
Désormais mon ami tu es chez toi
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