Petit sortilege sans pretention

Petit sortilege sans pretention

Un petit oiseau bleu ( dés 5 ans )

 

 

Il était une fois, un petit oiseau bleu qui avait à cœur de s'envoler bien haut, de s'envoler bien loin. Mais tout autour de lui, d'autres oiseaux de sa famille, et d'autres oiseaux de ses amis lui disaient :

«Tu ne peux pas voler si haut, tu ne peux pas voler si loin !

Et pourquoi ça ? Demandait le petit oiseau bleu. 
Parce que tu es si petit... Tes rêves sont trop démesurés! »

 

En grandissant le petit oiseau entendit ce jugement tant et tant, qu'il finit par y croire, par penser comme eux que ses rêves étaient impossibles à atteindre.

Pourtant il connaissait quelques oiseaux, comme son grand-père, qui étaient allés bien bien loin, et bien bien haut.

Alors finalement, l'oiseau bleu interrogea tous les oiseaux qu'il connaissait :

«As-tu des rêves ? »

 

Je ne peux pas vous répéter les réponses de chacun, je n'ai pas tout entendu, mais je peux vous en dire l'essentiel :

«Oui, j'ai des rêves…

À quoi rêves-tu ?

Je rêves de visiter des pays, de rencontrer d'autres oiseaux tous différents, de partager des amours et des gentillesses…

Et pourquoi ne le fais-tu pas ?

Les autres, tous les autres, mes amis, ma famille, m'ont dit que ce n'était pas possible et que mes rêves étaient trop grands…

Mais tu es triste ?

Oui, je suis un peu triste, mais je garde mes rêves dans mon cœur. »

 

Le petit oiseau bleu ne savait pas si le peuple des plumes avait raison ou pas, de penser qu’il faille rester à sa place d’oiseau, vivre tranquillement dans son nid de toujours et étouffer ses envies.

Par contre l’oiseau bleu était certain que ses rêves étaient immenses, trop grands pour tenir dans son petit cœur.

 

« Ils vont m’étouffer, se disait l’oiseau si je n’essaye pas de les vivre. »

 

Alors il décida qu'il ne voulait pas être triste avec des rêves écrasés dans son cœur, qu’il ne voulait pas ce que ce qui l’appelait devinssent des regrets et que même si personne ne croyait en lui, lui, il vivrait ses rêves.

Il volerait bien, bien, bien haut et bien, bien loin…

À tire d’ailes, il partit sans se retourner.

 

J'espère que vous pourrez faire comme lui.

 



01/07/2020
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