Cheyenne
C’est pas parce que tu ne veux pas
Que la piste se tait.
Elle murmurait bien avant toi,
Et fit silence
Le temps d’un souffle que tu retins.
À présent, elle me harcèle,
Comme une louve impatiente.
Jour et nuit, elle hurle et me tance
Je ne vois plus qu’elle,
Elle est seule à me tendre.
C’est pas parce que tu ne perçois, ni n’entends rien
Que je serais aveugle et sourde.
Je sais que mon pas me conduit en enfer,
Et que tu me proposes un paradis.
Mais ta Géhenne abrite de grands esprits pervers
Alors autant choisir mes tourments affadis
Briser une chaîne pour suivre ma ligne d’horizon.
Même de pistes vagues, en terres lasses,
Tant que chantent les traces des bisons
Dans leur sillon je laisserai mes traces
Tu ne veux pas,
Mais le vent me pousse déjà.
Et je chasse
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 57 autres membres