Des boucles
Il y a des arbres
comme des portes à franchir pour entrer dans un rêve.
Un pas pour nous conduire vers l'enfance
d'un souvenir à l'autre.
La main sur ton écorce
et la même sensation qu’autrefois me griffe la peau.
La main sur ton être qui m'offre un souffle végétal, une respiration.
Quand plus rien n'existe vraiment
et que le miroir se brise.
Il y a des arbres
comme des réconforts
qui chantent dans le vent et consolent les enfants,
quand il ne reste plus rien.
Il y a des Hommes
comme des arbres,
les pieds fichés dans le sol, immobiles,
la peau en écorce pour ce protéger du monde
et qui chantent dans le vent,
quand il se sont dépouillés de leurs rêves,
des hommes démunis, impuissants
comme des enfants.
Il y a des arbres comme des portes à franchir pour toucher le cœur des hommes.
Tant qu'il y aura des arbres
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 58 autres membres