Petit sortilege sans pretention

Petit sortilege sans pretention

Le coeur fragile

 

 

 

J’ai le cœur fragile, creux, il sonne comme une cloche

Le battant inerte, suspendu dans le vide

Plus de réserves, des cailloux saillants dans les poches

Adieux tous mes printemps, mes amours intrépides

 

Il me reste une ancre, de tendres supplétives

La danse d’un été, d’une étoile, d’un vœu

Où mon corps, célébré, m’a donné une fille

Et sa branche, à son tour qui se divise en deux

 

Mon corps me devient plus ou moins sympathique

Tassé, tordu, malnutri par un cœur de verre

Réduite à ce que je suis d’histoires Antiques

Écartelée, seule comme chacun, comme chaque pierre

 

Dans l’éternité d’une seconde, je m’attendris

Des miettes d’amour, perdues et sans mémoire

En mire, le silence épais rampant vers ma vie

Comme il naît pour chacun, il naquit avec moi

 

Il n’y aura plus rien que l’écho d’un soupir

Un cœur éclate, un esprit se tait, un corps fond,

Je vous aime pour toujours, j’emmènerai vos rires

Au terrible silence ou le temps se morfond

 



21/03/2021
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