Une ombre en coeur
Il y a des amours comme des douleurs
Quand on les regarde assez longtemps
Des germes de joies aux grands bonheurs
Aiguisent des poignards nous traversant
J’aime et je regarde danser là
Le feu et l’eau vive de ton enfance
Je crève de trouille d’une vie sans toi
Hideuse morsure de ton absence
Ainsi il s’attache à mon amour
Un clandestin tremblant dans le noir
Dans les replis de mon esprit sourd
Si je me retourne je peux le voir
Petite vie petite fille ma démence
Ajustée à mon tuteur béat
Prend racine au terreau qu’ensemence
Ma fanatique tendresse pour toi
Que le temps file et puis qu’il m’entraîne
Et même qu’il m’emporte s’il le veut
Je prie cent dieux pour ce prix sans peine
Ne manque jamais à mon cœur peureux
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