Absurdum Veritas
Il ne faut pas laisser les imbéciles entre soi :
Savez-vous qu'ils s'ennuient ?
Quand on les laisse seuls, ils se nuisent dans l'ombre.
Ils s'enfuient en nombre,
Se mêler à la foule, la foule des uns ,indicibles, invisibles...
On ne les trouve plus alors. Les imbéciles…
Comprenez-vous combien il est important de surveiller les soupes-au-lait ?
Si l'on n'y prend garde, ils gonflent d'importance
Et débordent des cadres
Ils traînent les casseroles collées à leurs peaux
Il faut sans cesse nettoyer les souillures qu'ils laissent
En brûlures en plis, en plis brûlés
Ne laissez pas toutes seules, les colères rentrées
Les âmes amères
Les ânes aux mères se nourriraient de douleurs
Les cons en l'air outrés retombent toujours quelque part
Et vous ne sauriez les rattraper
Quand bien même seraient-ils vos pairs
Les polis tiquent lorsqu'on les néglige.
Sont prêts à tout pour qu'on les remarque
A tout faire sauter, à tout plaire, de toute part
Sans s'en faire et dans la poire
Les tiques des polis dévorent les bonnes volontés
Étriquent la pensée et trinquent alors, vengés
Le monde ment pour tant, si voir du monde dément
Ce que, je mens à moi-même, je ne veux plus en être,
Ment tord et supplie, au monde des menteurs,
Le mental, le tien, doit lui faire honneur
Le monde aux amants se tend et tente d'oublier
Dans leur étreinte les terres de tourments,
les terres des menteurs.
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