Petit sortilege sans pretention

Petit sortilege sans pretention

Paralitée

Des rêves sauvages me chuchotent à l'oreille
Des désirs de lointain
De m'enfuir sans rien
Une chasse furieuse de vie, de merveilles

 

Je sens dans mes épaules,
La puissance de mes ailes
J'entends l'ouragan absolu qui m'éveille
Je vole sans regret, j'abandonne ma geôle

 

Le temps défile en paysages flous
De collines, de landes, d'océans et de ciel
Le ciel…. Qui s'étend et m'emporte vers un tout
Un sensible, pauvre et maigre rien du tout

 

La souffrance me rappelle au vide de mon lit
A ma condition blessée, de femme-moitié
A ce faible souffle qui s’éteint et me tait
Mes rêves sauvages m'approchent de l'infini


 



11/01/2016
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