Rien
Dormir
Suivre les couloirs sinueux
Pour se perdre dans le sens et l’antre d’eux
Rêver
Qu’à batailler on est vivant
Équilibriste sur le fil usé de son temps
Gober
L’illusion, bercer cet espoir
Que nous sommes qui nous sommes y compris dans le noir
Feindre
Qu’à berner la mort on subsiste
Mais bâillonné de chimie l’esprit se délite
Sancir
Côtoyer le néant, en corps
Qu’il repose, tuant la réalité si fort
Rompre
Et faire enfin le deuil de soi
Quand le silence d’une petite mort trahit… Déçoit
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