Petit sortilege sans pretention

Petit sortilege sans pretention

L'hymen des hommes

 

 

Qui a-t-il dans le cœur des hommes ?

Quel hymen se peut rompre ?

Ils s’élancent conquérants papillonnent

Cherchent La Femme et la trompe

 

Ils courent si long après une Déesse

Jetant sans regret celles qui déchoient

Mais enfin épouse une faiblesse

Qu’ils habillent de mensonges de soi

 

Ils font semblant de croire, s’aveuglent

S’attachant aux preuves que c’est « toi »

Occultant qui est leur femme, veules

Et puis désenchanté, « Tu me déçois »

 

Les voir courir après un rêve

Quand pourtant ils le sont, aimés

Convaincus que les cœurs se crèvent

Voudront-ils un jour le donner ?

 

Les rencontres pleine-vue sont rares

Quand tout entier les femmes les aime

Excusant les défauts, les chars

Qui masquent un petit garçon blême

 

Qui prend des risques par amour ?

Qui pleure, qui parle et qui s’engage ?

Qui donne, perd, reconstruit la tour ?

Combien d’hommes renoncent aux mirages ?

 

Chérissez, messieurs, elles sont vraies

Les femmes de chairs loin des mensonges

Aimer, comme vous dites et rester libres

Foutaises déloyales, un songe

 

Les cœurs sèchent tout comme les rêves

Et l’amertume nourrit les couples

Vos timides concessions vos trêves

Nient la réalité vous doublent

 

Et sacrifier pleinement son cœur ?

Ou sa liberté illusoire ?

Aux femmes la joie, la vie, les chœurs

Aux Déesses vont de vains espoirs

 



20/08/2020
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