Ses Déclins Fantômes
Sur les trottoirs gris,
Glissent les fantômes aux regards sans vie.
Même les murs les évitent.
Frappés d'un malsort, ils se déplacent dans le vide.
Ils vocifèrent parfois,
Gavés d'alcool, de douleur, de désarrois.
Ils vocifèrent en fixant,
D'autres fantômes qui se pressent de disparaître.
Les fantômes tendent une main
Que nul ne sert jamais, qu'on arrose de pièces froides...
En coulant, elles les noient,
Ces fantômes qu'on ne veut plus voir.
Alors sur un banc, un carton, dans un bois,
Il s'endorment,
Et pour une nuit encore, comme la journée avant ça,
Nos fantômes, à défaut d'être morts, ils n'existent pas.
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