Si rien ne compte
Dentelles de froid
Éphémères, trop légères
Et pourtant elles tombent
De haut et jusqu’en bas
Petits napperons parfaits
Brodés ciselés
Une grâce infinie
Mais condamné aussi
N’est-il nulle beauté en ce monde
Que le Temps trouve à son goût
Ni rire d’enfant, ni bouille ronde
Il court et hurle et dévore tout
Il est sa propre grâce son propre tout
Et chaque mandala lui est acquis
Rien ne dure, il peut aller partout
Et qui sait s’il ne s’éteindra lui aussi
Obtus, obstiné, il s’en va vers sa propre faim.
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